Un gadget pour suivre l’évolution de vos flatulences

Nous avons des gadgets pour nous permettre de calculer notre pouls, analyser nos habitudes de sommeil et désormais étudier nos pets. Le CH4, nommé d’après la formule chimique du méthane, est un appareil couplé à une application mobile qui permet de savoir quelle nourriture nous donne des flatulences. Le gadget se place dans la poche arrière ou s’attache après la ceinture pour analyser la quantité de méthane qui s’échappe de votre arrière-train. L’application synchronisée à l’appareil peut ainsi vous donner des suggestions de repas pour améliorer vos habitudes alimentaires. Metro a rencontré le créateur de du CH4, Rodrigo Narciso, un Brésilien étudiant en télécommunications interactives à l’Université de New York.

Les pets sont normaux, même s’ils sont un aspect plutôt vulgaire du corps humain. Pourquoi faudrait-il les analyser?

Peut-être pour éviter des malaises en public ou pour n’importe quelle raison que les gens jugent importante. Puisqu’une personne produit en moyenne 13 pets par jour dans des conditions normales, les gens peuvent vouloir savoir comment adapter leur alimentation pour diminuer leur nombre de pets.

Le fait d’avoir un appareil dans sa poche arrière ne sera-t-il pas dérangeant?

Je suis d’accord et j’ai songé aux implications dans la forme actuelle de l’appareil. Si le prototype est manufacturé, je vais sûrement utiliser de plus petites composantes pour créer un appareil plus discret. Je n’ai pas non plus eu l’occasion de tester des prototypes qui seraient placés plus loin des fesses.

Vous faites une campagne de sociofinancement sur Kickstarter. Quelle a été la réaction des utilisateurs potentiels?

Les gens sont divisés. Certains l’aiment, certains pensent que ce n’est pas intéressant et d’autres croient qu’il s’agit d’une farce. En fait, j’ai reçu plusieurs messages de personnes qui m’ont suggéré des façons d’utiliser le CH4 auxquelles je n’avais pas pensé.

Pensez vous lancer le CH4 même si la campagne n’est pas un succès?

Peut-être. Nous allons étudier les possibilités à la fin de la campagne de sociofinancement.

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